Magazine Le Mensuel

Nº 3052 du vendredi 6 mai 2016

Expositions

Expositions

Assia Hobeika Massabki

Jusqu’au 26 mai, à la galerie Aïda Cherfan.

Assia Hobeika Massabki se voue entièrement à la peinture. Elle peint comme d’autres respirent. Ses toiles sont chargées de sensibilité, d’émotion et de mystères. Sa palette est riche et on se perd dans ses étendues de couleurs. Son travail se veut être un témoignage de «la vie réelle ou imaginaire qui a toujours un goût très particulier». Assia est née à Jezzine, mais elle réside et travaille à Beyrouth. Elle est diplômée en architecture d’intérieur et en peinture et dessin de l’Institut national des beaux-arts de l’Université libanaise. Elle a participé plusieurs fois au Salon d’automne du Grand Palais à Paris dont elle est sociétaire depuis 1992, ainsi qu’au Salon d’automne du musée Sursock. Elle a, à son actif, bon nombre d’expositions personnelles et collectives au Liban et à l’étranger. Ses œuvres font partie de plusieurs collections privées.

C.T.D.
 

Mazen Rifaï
Couleurs et sérénité 

Jusqu’au 14 mai, à la galerie Rochane.

Mazen Rifaï présente là, des toiles d’une facture exceptionnelle. Ses huiles récentes se déclinent en une kyrielle de couleurs qui entraîne le spectateur dans un havre de paix et de sérénité. Baalbeck, sa ville natale, demeure sa principale source d’inspiration, d’où ces paysages à perte de vue. Mazen Rifaï est né à Baalbeck en 1957. Il vit et travaille entre Baalbeck et Beyrouth. Après un stage en Italie en 1974, à l’académie de Macerata, il s’éprend d’art. Il fait des études d’architecture d’intérieur à l’Université libanaise de Beyrouth et travaille comme enseignant et chef d’atelier à l’Institut des beaux-arts jusqu’en 1993. Ensuite, il se consacre entièrement à l’architecture et à la peinture. Il prend part plusieurs fois au Salon du printemps de Beyrouth, puis à l’exposition d’art contemporain de Beiteddine, où il obtient, en 1987, la médaille du festival. A voir.

C.T.D.
 

Zohrab
Turning & Turning & Turning

Jusqu’au 17 mai, à la galerie Equipe Exode.

Artiste-peintre libanais d’origine arménienne, Zohrab n’est plus à présenter. Il tombe dans la peinture dès l’âge de cinq ans de façon tout à fait innée, raconte-t-il. Il réalise, à 12 ans, sa première exposition à Alep. Ses toiles sont exposées de manière permanente dans plusieurs églises et musées du monde. Après avoir vécu entre les Amériques, l’Italie, la France, Chypre et la Syrie, il rentre au Liban définitivement. Son style très personnel est «zohrabien» (académique figuratif), comme il se plaît à le dire. «J’ai ma palette spéciale et je laisse le loisir aux spectateurs de l’expliquer». Ses œuvres expriment la puissance et l’harmonie des couleurs et sont poétiques et spirituelles. Il excelle dans son coup de pinceau, étonne dans ses couleurs et pénètre le spectateur par la force de sa passion et de sa sensibilité. Une exposition intéressante qui vaut bien le détour.

C.T.D.

Rached Bohsali
Beyond realism

Jusqu’au 26 mai, à la galerie Janine Rubeiz.

Architecte de formation, Rached Bohsali a commencé à peindre en amateur avant de se consacrer pleinement à la peinture. Il  travaille principalement à l’aquarelle et ses compositions réalisées en trompe-l’œil sont principalement des paysages et des natures mortes. Il peint également en gros plan des objets simples qui font partie de son quotidien. L’artiste au talent certain façonne des univers poétiques, surréalistes, mais réels. Son message est de préserver le patrimoine environnemental et culturel. Bohsali expose ses œuvres à Beyrouth depuis 1992. Il a participé à des expositions collectives à Beyrouth, au Koweït, aux Emirats arabes unis, à Bahreïn, ainsi qu’en Europe et aux Etats-Unis.

C.T.D.
 

Agenda

Charles Sandison
Good and evil, yes and no, wrong and right
Digital allegories for the soul of tomorrow. Jusqu’au 21 mai, à la galerie Tanit.

Rula Halawani
For my father.
Jusqu’au 21 mai, à la galerie Ayyam.

Rima Mansour
More than a difference.
Jusqu’au 7 mai, à la galerie Zamaan.

Michel Zoghzoghi
It is their planet too.

Jusqu’au 21 mai, à la galerie The alternative (Verdun).

Danièle Chikhani, Hend Al Fahhad, Malgorzata Paszko
Marwan Rechmaoui

Fortress in a corner, bishop takes over.
Jusqu’au 7 mai, à la galerie Sfeir-Semler.

Exposition collective
The arab nude: the artist as awakener.
Jusqu’au 1er août, à la galerie Rose and Shaheen Saleeby. AUB.

 

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