Pourquoi avez-vous pris la décision de vous présenter aux élections municipales?
C’est une échéance très importante pour les Tripolitains. Nous avons tout un programme destiné à mettre fin à la déchéance actuelle dans le chef-lieu du Nord. Nous considérons que les autorités ont failli envers notre ville et nous avons décidé d’y remédier. Ce que nous voyons, aujourd’hui, ce sont des conflits sur les noms qui doivent figurer au conseil municipal et sur celui du président. Mais nous ne voyons pas de programme précis qui puisse nous renseigner sur les buts du prochain conseil. C’est, surtout, une distribution des parts du gâteau, sans égard pour les besoins de la ville.
Votre candidature est donc une réponse à ce qui se dit sur une probable entente sur les municipales dans la ville?
Nous entendons parler de bataille et de conflit sur les parts dans le prochain conseil municipal. Tous affirment pourtant être prêts pour la bataille si l’entente échoue, alors que nous croyons que c’est l’occasion d’exploiter les opportunités locales pour apporter un souffle nouveau bénéfique à notre ville. Notre liste n’est pas complète. Elle ne compte que 18 noms sur les 24. La porte est donc ouverte à la coopération avec tout le monde. Nous n’acceptons pas que la bataille soit considérée comme une échéance pour peser le poids de chacun, mais plutôt pour apporter des solutions aux problèmes que connaît la ville.
Avez-vous un programme global?
Nous avons élaboré un plan de travail depuis déjà deux mois. Il propose des solutions aux problèmes de Tripoli, surtout concernant les opportunités de travail ou les caisses mutuelles. C’est un projet complet basé sur l’importance du développement de la ville.
Si les différentes parties arrivent à conclure une entente entre elles, quelle sera votre position?
Nous sommes tous avec l’entente, mais il faut qu’elle soit sur un plan de travail bien établi qui profite à la ville, et non une entente sur le partage des parts. Ma bataille n’est pas contre l’entente, mais pour un avenir meilleur pour Tripoli.
Les différentes parties concernées ont-elles pris contact avec vous en vue de cette échéance?
Non, il n’y a pas eu de contacts et je ne crois pas qu’il y en aura. Malgré tout ce que la ville a vécu, personne n’a pris la peine de prendre contact avec moi et je ne crois pas qu’ils le feront actuellement.
Arlette Kassas