L’ambassadeur d’Arabie saoudite au Liban, Ali Awad Assiri, a réuni autour de sa table plus de 150 personnalités libanaises, politiques, religieuses, économiques, sécuritaires et diplomatiques. Le dîner organisé par le diplomate saoudien fut l’occasion d’adresser plus d’un message et dans diverses directions.
Seul absent du tableau, le Hezbollah, objet, depuis des mois, de mesures saoudiennes et des pays du Golfe à son encontre. Le président de la Chambre, Nabih Berry, était représenté par le ministre Ali Hassan Khalil, et le député Sleiman Frangié par son fils, alors que le général Michel Aoun était présent. En l’absence d’un président de la République, le Premier ministre Tammam Salam, les anciens présidents Michel Sleiman et Amine Gemayel, d’anciens Premiers ministres, des ministres et des ténors de la politique étaient au rendez-vous. Les invités étaient réunis autour de tables portant chacune le nom d’une ville saoudienne.
Les discussions ont porté sur l’initiative de Assiri d’inviter les Libanais à un dialogue nouveau et sérieux pour sauver le Liban et le sortir de la crise politique actuelle.
L’hôte a tenu à préciser, dans son allocution, que c’est là le Liban que connaît l’Arabie saoudite et auquel elle tient. Le Liban dans son histoire, sa diversité et son rôle arabe et international. Il a souligné l’importance d’élire un président de la République. Ceci, a-t-il dit, est l’ouverture à toutes les autres solutions et l’entrée dans une nouvelle ère qui complète toutes les autres échéances constitutionnelles permettant au pays de retrouver ses capacités et sa vie politique. Plusieurs allocutions ont suivi mettant l’accent sur les relations entre le Liban et l’Arabie saoudite.
Arlette Kassas