En haussant la barre du discours politique au point de mettre en garde contre une contestation populaire, Nabih Berry prend appui sur deux éléments:
♦ Berry sait très bien que la 2e prorogation du mandat parlementaire a été difficile à faire admettre, à la lumière des démonstrations populaires qui ont attiré la sympathie du grand public. Il était le premier à avoir été discrédité dans cette affaire, surtout après les heurts entre des groupes favorables à Amal et les manifestants. Une nouvelle prorogation risque de ressusciter les manifs du collectif civil contre la classe politique et de le renforcer.
♦ Le président de la Chambre prend ses distances à l’avance par rapport aux développements éventuels qui peuvent s’exprimer en trois options: validation d’une nouvelle loi électorale (ce qui semble difficile), retour à la loi de 1960 ou troisième prorogation.
Nº 3059 du vendredi 24 juin 2016
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