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Nº 3060 du vendredi 1er juillet 2016

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Metropolis célèbre ses 10 ans. Avec la 55e Semaine de la critique

L’association Metropolis et l’Institut français (IF) du Liban organisent, du 4 au 13 juillet, comme chaque année durant ce mois, la reprise de la Semaine de la critique du Festival de Cannes. L’édition 2016 a un goût particulier.

Il y a dix ans, le 11 juillet, l’association Metropolis lançait sa première activité: la reprise de la Semaine de la critique. Le lendemain, c’est la guerre lancée par Israël contre le Liban. Dix ans ont passé et tant d’évolution depuis.
Comme chaque année, durant le mois de juillet, c’est à nouveau le temps de la reprise à Beyrouth de la Semaine de la critique, qui en est à sa 55e édition. Section la plus ancienne et la plus exigeante du Festival de Cannes, elle ne présente que des premiers et deuxièmes films.
Pour marquer le souvenir de sa première décennie, Metropolis présente une Semaine de la critique particulièrement spéciale. A cette occasion, plusieurs invités internationaux du monde du cinéma seront présents à Beyrouth, notamment Jacques Audiard qui présentera son premier long métrage, Regarde les hommes tomber, mais aussi le réalisateur Davy Chou qui présentera son deuxième long, Diamond Island, ainsi que l’organisation d’événements spéciaux, comme la rencontre autour du livre de Dima el-Horr, Mélancolie libanaise – Le cinéma après la guerre civile, ou la remise des prix de la compétition de courts métrages de Metropolis, lancée il y a quelques mois, autour du thème Un moment dans une salle de cinéma…

 

Lundi 4 juillet
L’enfance d’un chef d’Antoine de Bary (France, 15’), à 20h30, court métrage suivi du long métrage Victoria.

 

Victoria de Justine Triet (France, 1h30): «Modèle de précision, d’horlogerie narrative, de raffinement d’écriture», selon Les Inrocks. Victoria suit l’histoire de son personnage éponyme. Avocate pénaliste en plein néant sentimental, Victoria Spick débarque à un mariage où elle retrouve son ami Vincent et Sam, un ex-dealer qu’elle a sorti d’affaire. Le lendemain, Vincent est accusé de tentative de meurtre par sa compagne. Seul témoin de la scène, le chien de la victime. Victoria accepte à contrecœur de défendre Vincent, tandis qu’elle embauche Sam comme jeune homme au pair. Le début d’une série de cataclysmes pour Victoria.
 

Mardi 5 juillet
Signature de l’ouvrage Mélancolie libanaise – Le cinéma après la guerre civile de Dima el-Horr (en collaboration avec Fondation Liban Cinéma), à 19h.
Oh what a wonderful feeling de François Jaros (Canada, 15’), à 20h30, suivi du long Albüm.

Albüm (Album de famille) de Mehmet Can Mertoğlu (Turquie/France/Roumanie, 1h45): Portrait au vitriol de la Turquie d’aujourd’hui, titre Télérama.
Le film suit un couple marié, approchant la quarantaine, qui met en scène, dans un album photo, une fausse grossesse pour dissimuler à son entourage qu’il adopte un enfant.
Prix Révélation France 4.
 

Mercredi 6 juillet
Delusion is redemption to those in distress de Fellipe Fernandes (Brésil, 21’), à 20h30, suivi de Diamond Island.

Diamond Island de Davy Chou (Cambodge/France/Allemagne/Thaïlande/Qatar, 1h41): Davy Chou sera à Beyrouth pour présenter son deuxième long métrage après Le premier film de Davy Chou. Bora a 18 ans et, comme de nombreux jeunes originaires des campagnes, il quitte son village natal pour travailler sur les chantiers de Diamond Island, projet de paradis ultramoderne pour les riches et symbole du Cambodge du futur. C’est là qu’il se lie d’amitié avec d’autres ouvriers de son âge, jusqu’à ce qu’il retrouve son frère aîné, le charismatique Solei, disparu cinq ans plus tôt. Solei lui ouvre alors les portes d’un monde excitant, celui d’une jeunesse urbaine et favorisée, ses filles, ses nuits et ses illusions.
 

Jeudi 7 juillet
Ascensão de Pedro Peralta (Portugal, 18’), à 20h30, suivi du long Mimosas.

Mimosas d’Oliver Laxe (Espagne/Maroc/France/Qatar, 1h33): une caravane accompagne un cheikh mourant à travers le Haut Atlas marocain. Sa dernière volonté est d’être enterré près des siens. Mais la mort n’attend pas… Craignant la montagne, les caravaniers refusent de transporter le corps. Saïd et Ahmed, deux vauriens voyageant avec la caravane, promettent de porter la dépouille à destination. Mais connaissent-ils le chemin? Dans un monde parallèle, Chakib est désigné pour partir dans la montagne avec une mission: aider ces caravaniers de fortune.
Grand Prix Nespresso, projeté en présence des producteurs, en collaboration avec l’ambassade d’Espagne au Liban et
Beirut DC.
 

Vendredi 8 juillet
Cérémonie de remise des prix de la compétition de courts métrages de Metropolis, pour ses 10 ans, autour du thème Un moment dans une salle de cinéma, par un jury international composé de Rebecca Zlotowski,

Michael Andreen, Tobias Pausinger et Joana Hadjithomas, à 20h.
 

Samedi 9 juillet
Regarde les hommes tomber de Jacques Audiard  (France, 1h30 – Semaine de la critique 1994). Une Séance spéciale: projection, à 20h30, du premier long d’Audiard, précédée par une rencontre avec le réalisateur.

 

Dimanche 10 juillet
Projection d’une série de courts métrages qui commence à 20h30:
Limbo de Konstantina Kotzamani (Grèce/France, 30’).
Bonne figure de Sandrine Kiberlain (France, 13’).
Campo de víboras de Cristèle Alves Meira (Portugal/France, 20’).
Superbia de Luca Tóth (Hongrie, 16’).
Arnie de Rina B. Tsou (Taïwan/ Philippines, 24’).

 

Lundi 11 juillet
Kitty de Chloë Sevigny (Etats-Unis, 14’), à 20h30, suivi du long Grave.

Grave de Julia Ducournau (France/Belgique, 1h35): dans la famille de Justine, tout le monde est vétérinaire et végétarien. A 16 ans, elle est une adolescente surdouée sur le point d’intégrer l’école véto où sa sœur aînée est également élève. Mais à peine installée, le bizutage commence pour les premières années. On force Justine à manger de la viande crue. C’est la première fois de sa vie. Les conséquences ne se font pas attendre. Justine découvre sa vraie nature. (En présence de la productrice).
 

Mardi 12 juillet
Los pasos del agua de César Augusto Acevedo (Colombie, 12’), à 20h30, suivi de Happy times will come soon.

Happy times will come soon d’Alessandro Comodin (Italie/France, 1h40): Tommaso et Arturo sont parvenus à s’enfuir et se réfugient dans la forêt. Des années plus tard, cette forêt est infestée de loups. De nos jours, Ariane y découvre un trou étrange. Est-elle la jeune femme dont on parle dans cette légende de la vallée? Pourquoi Ariane s’est-elle aventurée dans ce trou? Cela reste un mystère. Cette histoire, chacun la raconte à sa façon, mais tous s’accordent à dire que le loup, Ariane l’a bel et bien trouvé.
 

Mercredi 13 juillet
A yellow bird de K. Rajagopal (Singapour/France, 1h52), à 20h30: après des années passées en prison pour contrebande, Siva, un Indien de Singapour, est libéré. Dans l’incapacité d’obtenir le pardon de sa mère et rejeté par ses proches, il part à la recherche de sa femme et sa fille. Alors qu’il trouve le réconfort auprès d’une jeune prostituée chinoise, il réalise que sa famille lui a caché un terrible secret. Jusqu’où ira-t-il pour se délivrer de sa culpabilité?

 

Nayla Rached

Billets: 8 000 L.L.
Infos: (01) 332 661.
www.metropoliscinema.net
www.institutfrancais-liban.com

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