On chuchote dans les coulisses que la Bankmed a imposé des pénalités aux traites impayées par les employés de la chaîne du Moustaqbal, bien que la direction soit au courant de la crise financière qui mine celle-ci. La banque a menacé les employés qui s’abstiennent de régler leurs crédits échelonnés d’envoyer leurs noms à la Banque du Liban (BDL) et de les inscrire sur la liste noire, s’ils refusent de signer de nouveaux contrats relevant l’intérêt débiteur à 7,5%. En contrepartie, la banque s’engage à respecter le secret et à ne pas les dénoncer. Certains parmi ceux-là ont obtempéré, alors que d’autres ont refusé de signer, faisant assumer la responsabilité des paiements en souffrance à la direction de la chaîne. L’affaire qui concerne quelque 500 personnes a été transportée sur les réseaux sociaux, après le règlement à la veille du Fitr d’un demi-mois de salaire, jugé insuffisant par les employés qui réclamaient un salaire de trois mois. Le 7 juillet, un nombre des salariés de la chaîne Moustaqbal et de Radio al-Chark ont observé une grève… Le programme Akhbar el-Sabah n’a pas été diffusé, de même que les programmes de la Radio al-Chark. Le département graphique et IT s’était aussi solidarisé avec les grévistes.