Blouson orange, ceinture orange. Le sourire aux lèvres. Il est entré sur scène dans un nuage de fumée. Il a entonné son tube interplanétaire, en tête des hit-parades en 1991, Crazy. Il assure. C’est un véritable showman. La foule est en délire. Le roi de la soul britannique, Seal, a enflammé Beiteddine en faisant résonner, dans l’enceinte du palais de l’émir Bachir, sa voix exceptionnelle.
Seal est né en 1963, à Londres, d’un père nigérian et d’une mère brésilienne. Il a vendu plus de trente millions d’albums à travers le monde. Pour son premier concert au Liban, et pendant une heure et demie, il n’a pas arrêté de parler avec son public, quelque 3 000 personnes de tout âge, rassemblées dans le cadre merveilleux de Beiteddine. Il plaisante, demande des prénoms qu’il essaie de prononcer. Il s’essaie au français, à l’arabe. Seal fait se lever les spectateurs, s’asseoir, parler, chanter, crier, danser, rigoler et monter sur scène… Le public est conquis.
Avant de présenter quelques-unes de ses dernières chansons comme Every time I am with you, issue de son dernier et 11e album, 7, sorti en novembre dernier, le roi de la soul lance: «Assez, assez, assez public libanais!», en scandant chaque mot. «Maintenant, on se lève et on danse!».
Les spectateurs sont en délire. Debout… ils dansent, portables à la main, pour immortaliser ces moments inoubliables avec la pop-star, descendue dans la fosse d’orchestre pour chanter au plus près du public. Seal est affable, gentil, se laisse toucher. Dans l’assistance, tous, du père de famille à la grand-mère, en passant par les enfants et les ados, dansent sur les airs tantôt pop-soul, tantôt romantiques des titres du chanteur-compositeur. Accompagné de deux claviéristes et d’un guitariste de talent, Seal a terminé son show en interprétant My vision et The right life.
Le public est au top. Plus une personne n’est assise. Sa voix fabuleuse a emporté tout le public. Un concert inoubliable sous les étoiles!
Christiane Tager Deslandes