Magazine Le Mensuel

Nº 3069 du vendredi 2 septembre 2016

general

José Van Dam. La voix, cet instrument sensible

Le 60e anniversaire du Festival international de Baalbeck s’est achevé, le dimanche 28 août, par une soirée musicale qui a laissé le public sur sa faim.

Petite déception pour la soirée de clôture du 60e anniversaire du Festival international de Baalbeck: une soirée amputée d’une voix, celle du baryton José Van Dam. Et pour cause: un virus qu’il a contracté dans l’avion le menant jusqu’à Beyrouth.
«La voix humaine est le plus bel instrument du monde, mais aussi le plus sensible»; en ces quelques mots, le chanteur d’opéra s’est excusé auprès de son public libanais de ne pouvoir lui faire entendre sa voix, adulée sur les scènes du monde entier. Pourtant, il s’est essayé à quelques notes, mais la voix, ce sensible instrument, a été plus forte que sa volonté. Et il a été contraint d’arrêter, sans pour autant délaisser son public, puisqu’il a tenu à émailler la soirée de quelques anecdotes sur son parcours, sa carrière. C’est donc seulement en musique que s’est déroulé le concert, merveilleusement interprétée par le bassiste Jean-Louis Rassinfosse et le pianiste Jean-Philippe Collard-Neven; la musique du chanteur et compositeur Carlos Gardel à qui le trio devait rendre hommage. Une musique qui, elle aussi, sonnait nue, mais consolidée par des morceaux jazzy et des compositions personnelles. 

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