La production locale de farine ne couvre que 10% des besoins de consommation du pays, qui s’élèvent à 450 000 tonnes. Aussi le pays du Cèdre se tourne-t-il vers l’importation, notamment des pays du pourtour de la mer Noire. La proximité de ces pays réduit les coûts de transport, qui représentent un facteur à prendre en considération, vu que le prix de la farine est fixé sur les marchés à l’international. En 2015, le Liban a importé 625 661 tonnes de farine pour le montant de 142,52 millions de dollars, contre 615 416 tonnes d’une valeur de 176,68 millions de dollars un an auparavant. Le volume importé a été supérieur à la moyenne de consommation du marché domestique en raison, probablement, de la présence de plus de 1,5 million de réfugiés syriens.