Magazine Le Mensuel

Nº 3071 du vendredi 4 novembre 2016

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News Mena

Un fonds d’investissement dédié 3D
Dubai Future Foundation a conclu un partenariat avec la firme US de software Autodesk, pour la création d’un fonds d’investissement de 100 millions $. Il assurerait un financement aux entrepreneurs et start-up dans le domaine de l’impression tridimensionnelle sur un plan régional. Les investissements seraient centrés sur les entreprises qui s’appuient, dans leurs opérations, sur l’impression tridimensionnelle, afin de développer la technologie, la croissance de l’innovation dans le secteur et l’accélération de l’incubation des start-up.
Spark Investment Fund d’Autodesk fournirait aux entreprises sélec-tionnées un accès à ses plateformes de marketing et de développement de software. Le partenariat viserait à accélérer la création d’un marché d’impression 3D, dont les produits seraient dédiés à la construction, aux soins médicaux et aux produits de consommation. L’émir de Dubaï souhaite que 25% des immeubles dans la cité soient basés sur la technologie 3D d’ici 2030.    

La connexion wifi gratuite à Dubaï
La connexion wifi sera gratuite dans tout l’émirat de Dubaï d’ici fin 2017. C’est ce qu’a déclaré le directeur général de Smart Dubai. Wi-Fi UAE, lancé par Smart Dubai et l’opérateur telco, est disponible dans 300 lieux de l’émirat, y compris le réseau de transport public. Les parties concernées planifient d’étendre ce service à tout le territoire. Dans quelques semaines, les taxis de Dubaï offriront un wifi gratuit et, dans un an, ce service sera généralisé dans l’émirat. «Nous offrons une bande large d’une capacité de 512 kbps, qui permettrait à la population d’utiliser les médias sociaux ainsi que WhatsApp». Néanmoins, il faudrait demander une connexion plus puissante et plus rapide, afin que les individus puissent visionner des vidéos ou autres applications compliquées. Ce service de wifi généralisé serait disponible dans tous les EAU une fois expérimenté avec succès à Dubaï.

Qatar
Un vendeur au moins doit parler l’arabe

Les commerces qui vendent des produits ou qui fournissent des services au Qatar sont tenus d’embaucher au moins un employé parlant la langue arabe, afin d’assister les clients. Le ministre qatari de l’Economie et du Commerce a demandé que les composantes des produits, les garanties et les labels des boutiques soient disponibles à la lecture en arabe. Les commerces ont un délai expirant en mars 2017 pour régler leur situation. La nouvelle réglementation devrait s’appliquer aux commerçants de détail, aux hôtels, aux centres commerciaux, aux salons de beauté, aux sociétés de location de voitures ainsi qu’aux call-centers.
Ces dispositions ont été imposées en raison de multiples incidents dans des commerces, dus à une incompréhension de la langue parlée par le vendeur.
Le ministre qatari a évoqué un manque de transparence en termes de renseignements et d’information pour les clients arabes. La langue officielle du Qatar est l’arabe, mais 90% des habitants sont des expatriés. 

Liliane Mokbel

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