Créée en 1996 dans le cadre d’un partenariat entre la France et le Liban, l’ESA est aujourd’hui la seule Business school au Liban. Quid des formations qu’elle met à la disposition de tout le public libanais?
Grande école de management, l’ESA (Ecole supérieure des affaires) est en développement continu et œuvre à créer de nouveaux programmes et projets. Proposé en français et en anglais, le nouveau BBA (Bachelor in Business Administration) est un programme post-bac qui s’adresse à des étudiants souhaitant rester au Liban tout en bénéficiant d’enseignements internationaux. Ce qui caratérise ce programme de Bachelor, c’est d’abord la possibilité d’obtention de deux diplômes (celui de l’ESA et celui de l’ESSEC). La mise en place d’une pédagogie interactive et sur mesure permet, en outre, un accompagnement progressif de l’étudiant, dans son parcours. S’ajoute à ces deux éléments le lien qu’établit l’ESA avec les différentes entreprises locales, régionales et internationales. Relations dans le cadre desquelles des entrepreneurs et chefs d’entreprises interviennent, rencontrent les étudiants, les embauchent pour des stages et éventuellement pour des jobs au sein de leur entreprise.
Une dimension internationale
«L’ESA est le point central d’une institution qui est le MEREF CCI (Mouvement des Entreprises et Représentations Economiques) France-Liban», précise Stéphane Attali, Directeur général de l’ESA. Il s’agit d’un club d’affaires qui a été créé à l’ESA il y a une dizaine d’années et qui a rejoint l’année dernière, le réseau des chambres de commerce françaises à l’étranger. Le MEREF constitue, en réalité, la chambre de commerce française au Liban. Depuis sa création, l’ESA centre ses programmes sur la dimension entrepreneuriale. «Notre mission consiste à former de futurs managers et chefs d’entreprises, qui soient de véritables créateurs et innovateurs», souligne Stéphane Attali.
Smart Esa
«Le Liban est un pays favorable à la création des entreprises grâce à la Banque du Liban (BDL) qui joue un rôle important dans la stabilité de l’économie libanaise, dans la croissance et dans la progression du secteur économique et à la circulaire 331», explique le directeur. Emise par la BDL en 2014, la circulaire 331 donne lieu à un environnement exceptionnel permettant la création d’entreprises et donc, d’emplois. Dans le but d’accompagner cette politique du Liban et afin de favoriser l’émergence de nouvelles start-up, l’ESA a mis en place un nouveau projet, le Smart ESA. Objectif? Suivre le principe souhaité par la BDL, à travers des formations qui privilégient «la maîtrise de l’innovation, de la créativité, de l’entrepreneuriat et du numérique», selon Stéphane Attali. «Nous proposons, dès maintenant, aux start-up sélectionnées des programmes de développement, d’accompagnement et de formation. Nous les mettons ensuite en relation avec des fonds d’investissement, des banques et des investisseurs pour leur permettre d’évoluer vers de petites, moyennes, voire grandes entreprises», indique-t-il.
Nouveaux programmes de formation
● Le Master de Finances (Executive Master en Financial Management) en partenariat avec la SDA Bocconi à Milan (grande Business school italienne).
● Le Certificate en Art Management, qui assure une formation aux métiers du marché de l’art, et qui permet d’en comprendre les ressorts, l’évaluation des œuvres, etc.
● Le programme en Management du Luxe qui s’adresse à tous ceux qui sont en relation avec une clientèle haut de gamme et exigeante.
Natasha Metni