La compagnie Free-Vol présente sa nouvelle pièce, Le noir te va si bien, une comédie policière de Saul O’Hara, qui sera jouée du 6 au 17 juin, à la salle Montaigne. Un classique revisité par la troupe de comédiens amateurs.
Cette pièce classique, qui tient du vaudeville anglais, reçoit un coup de jeune rafraîchissant avec l’interprétation qui en est faite par les comédiens de Free-Vol, tout en gardant son charme british. Des scènes d’humour parfois innocentes, souvent hilarantes, embarquent les spectateurs dans un tourbillon de fous rires. Sans oublier que c’est pour la bonne cause, puisque la pièce sera jouée au profit de plusieurs associations.
Avec Le noir te va si bien, Free-vol propose de l’humour noir et décalé, où des époux tentent d’élaborer toutes les ruses possibles et imaginables pour s’éliminer. La morale de la pièce: parler de meurtre, tout en respectant les codes et les règles de la haute société anglaise. En effet, un lieutenant de Scotland Yard fait tout ce qui est en son pouvoir pour qu’une veuve croqueuse d’hommes et un veuf dévoreur d’épouses se rencontrent, tombent amoureux, se marient et vivent ensemble jusqu’à ce que la mort les emporte. Ce vaudeville anglais écrit par Saul O’Hara en 1959 «met en scène deux esprits criminels qui partagent le même modus operandi: falaise, gâteau empoisonné, lustre mal attaché, champignons vénéneux… Toutes les ruses sont bonnes pour Lady Lucy et le Colonel John Mc Lesby, deux meurtriers recherchés par toutes les polices du monde». La femme a déjà enterré cinq maris tandis que le second a déjà éliminé six épouses. L’inspecteur Campbell, rusé comme un renard, et fatigué de les poursuivre en vain, décide de les confronter pour mieux s’en débarrasser. Attirés par l’argent, Lady Lucy et le colonel John Mc Lesby ne tarderont pas à convoler… pour le meilleur, et assurément pour le pire!
Au profit des démunis
Une pièce qui déridera le public, tout en permettant à la compagnie fondée en 2012, de recueillir des fonds pour plusieurs associations s’occupant des démunis. Les comédiens ont en effet fait de cette citation de Louis Jouvet «Il n’y a pas de théâtre sans fraternité», leur devise. La compagnie Free-vol dédie chacune de ses représentations à une association caritative qui disposera de la totalité des bénéfices de la vente des billets, sans reverser de droits de production. Pour que ce projet se concrétise, un réseau généreux se donne à fond. Cinq ans de travail bénévole, 5 pièces et toujours le même élan partagé, pour porter cette aventure sur scène.
Les bénéficiaires
6 juin: Voix de la femme
7 juin: Saint-Vincent-de-Paul
8 juin: Rotary
9 juin: A tout cœur
10 juin: Ghadouna
12 juin: Mar Semaan
13 juin: Caisse d’entraide Créneaux
14 juin: Amour et partage
15 juin: AFEL
16 juin: Free-Vol
17 juin: Lebanese
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Nayla Rached