Magazine Le Mensuel

Nº 3088 du vendredi 6 avril 2018

Restauration et hôtellerie

News restauration

L’industrie du vin en croissance 
En dépit de l’instabilité politique dans le pays, le Liban est doté aujourd’hui d’une quarantaine d’établissements viticoles qui produisent 800 000 caisses de bouteilles de vin en rythme annuel. Le plus grand établissement viticole, Château Ksara, produit un tiers de la quantité annuelle. Il y a vingt ans, le Liban n’avait que cinq établissements viticoles et son exportation se limitait aux restaurants libanais en France, suivis de marchands au détail en Grande-Bretagne.    

Concurrence syrienne déloyale
Les membres du syndicat des restaurateurs ont des problèmes. Ils se plaignent de la création par des réfugiés syriens de restaurants, du manque de contrôle pour l’ouverture de nouveaux établissements qui ne sont pas conformes aux normes de la sécurité alimentaire et qui portent atteinte à la réputation de qualité des autres restaurateurs libanais ou encore du recul du pouvoir d’achat
des Libanais.

Horeca: 25 événements par jour
Horeca a mis le Liban sur la carte des grands salons de la restauration et de la gastronomie. Plus de 25 événements par jour ont été organisés, comprenant entre autres des ateliers de cuisine en direct destinés à des milliers de visiteurs locaux et internationaux. Horeca a permis à environ 350 exposants de présenter plus de 2 500 marques et nouveaux produits. Le salon a réuni plus de 15 000 visiteurs professionnels, ainsi que 30 des meilleurs experts internationaux du monde de l’alimentation, de la boisson et de l’hospitalité. Cette 25ème édition, qui s’est déroulée sous le thème des saveurs traditionnelles libanaises, a mis en avant la créativité, le talent et le souci de perfection des agents de l’hospitalité.

1 500
Le syndicat des propriétaires de restaurants, pâtisseries et cafés-trottoir est devenu un lobby important au sein des organismes économiques. Il était fort de 1 500 membres à fin 2017, et 2018 promet un nombre d’adhésions plus élevé. En 2015, le syndicat ne regroupait qu’une centaine de membres, soit une croissance en trois ans de l’ordre de 1 500%.

Le Blue Note n’a pris aucune ride
Le Blue Note, le référent des boîtes de nuits des Beyrouthins depuis la guerre, n’a pas pris une ride. Connu pour être fréquenté par les intellectuels et amateurs de musique jazz des résidents de Beyrouth-ouest, le Blue Note, installé dans la rue Makhoul, est acclamé par la presse internationale et régionale et par les guides touristiques. Khaled Nazha, le fondateur, qui n’a presque pas touché au décor intérieur, poursuit son soutien aux jeunes talents après avoir été le premier à introduire la musique live. Aujourd’hui, les soirées du Blue Note sont variées, elles sont animés par des chanteurs de tarab (Aziza et le fils de Sabah Fakhri, Koudoud Halabiya) comme par des groupes de hip-hop ou de jazz.

 


Beit Bridi
Beit Bridi fait désormais officiellement partie de L’Hôte Libanais, la communauté de maisons d’hôtes. Beit Bridi est à Abdelli, un village qui  surplombe les plages de Batroun, une forêt, un vignoble et des terres agricoles érigées en terrasses. Les pierres grises des maisons traditionnelles libanaises ponctuent le paysage et rappellent que ce hameau d’agriculteurs était abandonné depuis la Première guerre mondiale. Beit Bridi est dotée d’une piscine.

Liliane Mokbel

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