Magazine Le Mensuel

Nº 3089 du vendredi 4 mai 2018

Supplément

ESA. Comment briller dans le monde du business

Contribuer au développement économique du pays, à sa croissance et à la création d’emplois au Liban, voilà la principale stratégie de l’Ecole Supérieure des Affaires (ESA).

Avec de vrais projets de coopération avec la Banque du Liban d’une part et avec l’ambassade de France au Liban d’autre part, l’ESA rayonne sur le plan local, régional et international.
Envie de créer votre propre start-up? D’être à l’origine d’une nouvelle entreprise innovante? Smart ESA a été créé pour satisfaire vos aspirations. Depuis son ouverture, l’incubateur accélérateur de l’ESA a déjà sélectionné une trentaine de start-up. Elles bénéficient toutes gratuitement des services de Smart ESA ainsi que d’un accompagnement par des coaches et des consultants spécialisés dans le domaine. Les start-up sont hébergées sur le campus de l’ESA, dans un bâtiment provisoire (l’ancien Consulat général de France au Liban situé sur ce même campus étant en cours de rénovation pour recevoir les start-up). Près de 4 000 m2 seront entièrement dédiés à l’accueil et à la formation de ces entreprises émergentes. Celles-ci sont soumises à quatre programmes offerts par Smart ESA: Create, Build, Grow and Boost, qui répondent à des stades de développement différents de la start-up. Un processus de sélection est effectué à l’entrée pour s’assurer de la pertinence du projet, du business plan, du modèle économique, etc. Il s’agit donc d’une sérieuse interview avec une mise à l’épreuve. «Notre principe, notre politique, c’est de ne pas facturer les services de Smart ESA aux start-up. Tout est gratuit et nous ne prenons pas de part du capital», insiste Stéphane Attali, directeur général de l’ESA.

«Demo Day»
L’un des objectifs premiers de ces start-up et à travers elles, celui de l’école, consiste à trouver des investisseurs qui soient séduits et intéressés par leur projet et qui décident d’apporter des fonds pour favoriser leur développement. C’est dans cette perspective que l’ESA a organisé, le 10 mars, un «Demo Day», qui a permis aux entreprises sélectionnées de présenter leur projet à un très large public composé d’investisseurs, d’entrepreneurs, etc. «Notre stratégie? Contribuer au développement économique, à la croissance et à la création d’emplois au Liban. Nous sommes dans cette dimension, parfaitement alignés à la stratégie de la Banque du Liban et de sa circulaire 331 et, parallèlement, parfaitement en phase avec la stratégie de l’ambassade de France au Liban qui appuie notre programme», explique M. Attali.

Echanges et partenariats
Depuis plus d’un an, deux partenariats ont été signés: le premier entre l’ESA et la Ville de Paris, le deuxième entre Smart ESA et l’un des plus grands incubateurs de la Ville de Paris, qui est Paris Inco. Ce dernier prévoit des échanges de start-up qui souhaiteraient découvrir de nouveaux horizons, rencontrer d’autres entrepreneurs, échanger de meilleures pratiques. En appui de ces programmes, un partenariat tout à fait inédit a été conclu en mars entre l’ESA et HEC Paris. Son objectif est développer un nouveau Master en entrepreneuriat à l’ESA, adossé au Master in Entrepreneurship d’HEC Paris. Des professeurs d’HEC viendront à Beyrouth pour dispenser des cours. Les inscriptions pour adhérer à ce Master sont ouvertes jusqu’au mois de mai. Devenir chef d’entreprise devient donc accessible et facile avec les programmes de l’ESA.

Natasha Metni Torbey

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