Magazine Le Mensuel

Nº 3074 du vendredi 3 février 2017

Mena

News Mena

L’Arabie saoudite supprime des projets
L’Arabie saoudite travaillerait en partenariat avec Pricewaterhouse-Coopers (PwC) sur des plans portant sur une suppression de projets d’un montant de 20 milliards de dollars. Une décision consécutive à la chute des prix du pétrole. Bloomberg a rapporté que le ministre saoudien de l’Economie et du Plan avait chargé PwC de revoir des contrats d’une valeur de 69 milliards de dollars, conclus par le gouvernement, pour les réduire d’un tiers. Les projets concernés portent sur des contrats octroyés par les ministères de l’Habitat, de la Santé, du Transport et de l’Education. En décembre dernier, l’Arabie saoudite a réussi à réduire son énorme déficit budgétaire. En 2017, elle devrait augmenter les dépenses publiques en vue de doper la croissance. Le déficit budgétaire a reculé à 297 milliards de riyals en 2016, une baisse remarquable par rapport au déficit record de 369 milliards de riyals enregistré en 2015.

Ventes en berne à l’aéroport de Dubaï
La zone franche de Dubaï a enregistré des ventes d’un montant de 1,8 milliard $ en 2016, soit une baisse marginale par rapport à la même période de 2015. Les ventes en 2015 marquaient déjà un recul par rapport à 2014. Dans un communiqué, les responsables des points de ventes à l’aéroport ont indiqué que la moyenne des opérations de vente en une journée a représenté 74 097 transactions aux aéroports internationaux de Dubaï et d’al-Makhtoum. Les parfums arrivent en tête de liste des catégories de produits vendus, représentant 16,5% du total des ventes. Suivent  les liqueurs, les cigarettes et tabac et enfin, les produits cosmétiques. Toutefois, le  vice-président de la zone franche a rappelé que 2016 a été marquée par l’inauguration d’un nouvel espace, consacré à la vente au détail, situé au terminal D, d’une superficie de 7 000 m2. Il s’agit de la première phase du nouveau terminal de l’aéroport international. L’objectif est de porter à 36 000 m2 l’espace consacré aux zones franches dans les deux aéroports de l’émirat.

Riyad
Le prêt logement relevé

La Banque centrale saoudienne a autorisé les banques commerciales à fournir une part plus grande du financement nécessaire à l’acquisition d’unités de logement. Cette décision a été prise par les autorités concernées afin de stimuler les activités du secteur de l’immobilier. Il s’agit aussi de régler la pénurie d’appartements à des prix abordables. Les banques devraient pouvoir dorénavant octroyer 85% du montant du prix du logement contre 70% par le passé. Cette mesure sera applicable pour l’achat de la résidence principale des citoyens saoudiens. Par ailleurs, ce changement au niveau de la politique des crédits permettrait aux banques d’offrir une panoplie plus large de produits, sans compromettre leur stabilité, selon un communiqué de la Banque centrale saoudienne. En mars 2016, le montant du prêt rapporté à la valeur du logement avait été augmenté de 70% à 85% pour les sociétés de crédit immobilier hypothécaire. Les autorités saoudiennes avaient considéré que ces sociétés sont plus aptes à supporter le risque associé au change, car, au contraire des banques commerciales, les dépôts de leur clientèle ne sont pas risqués.

Les députés koweitiens réclament l’expulsion d’expatriés
Les députés koweitiens ont demandé la réduction de 10%, en rythme annuel, du nombre d’expatriés. Dans les détails, ils ont demandé la déportation d’un million d’expatriés au cours des dix prochaines  années, soit 100 000 par an, en avançant des raisons sécuritaires, économiques et sociales. Cette décision fait suite à l’expulsion de près de 29 000 expatriés du Koweït en 2016, soit une croissance de 80 personnes en rythme journalier. Des sources informées croient savoir que ces expulsions sont dues à des infractions au Code de la route ou à des actes criminels. Selon le quotidien al-Qabas, certains déportés restent en prison pendant un ou deux mois avant d’être entendus par le tribunal, ou obligés de s’acquitter de leurs dettes. Puis, les autorités locales les expulsent en finançant leur billet d’avion. Les rapports ont montré que 26% des personnes expulsées sont des Indiens, 22% des Egyptiens, 13% des Philippins, 13% des Ethiopiens, 6% des Sri-Lankais et 5% des Bangladais.  

Les saoudiens exportent de l’eau potable
Le ministère saoudien du Commerce et de l’Investissement a rejeté la demande des firmes d’embouteillage qui souhaitaient exporter de l’eau vers les pays voisins du Golfe. L’accent a été mis sur l’interdiction stricte notifiée aux compagnies de vente d’eau en bouteilles, d’exporter de l’eau en bouteille ou non comme des glaçons. Dans une lettre adressée au Conseil des chambres saoudiennes, le ministère s’est prononcé pour une meilleure sensibilisation concernant l’encadrement légal du secteur de l’industrie de l’eau. Toutefois, un investisseur saoudien qui a requis l’anonymat, a confié au quotidien Okaz, que la majorité des 180 entreprises industrielles, dont le corps de métier est la mise en bouteille de l’eau, sont en train d’exporter leurs produits. De même source, les ventes d’eau minérale sont particulièrement faibles en hiver, près de la moitié de la production des 180 firmes n’étant pas vendue, en raison du recul de la demande  d’eau potable. L’investisseur n’a pas manqué d’attirer l’attention sur le fait que la date d’expiration de l’eau en bouteille est de 1 an.

Croissance probable de sept industries  
Les investisseurs considèrent les industries technologiques comme prometteuses, dont celles concernant l’Internet des objets, l’impression 3D, l’économie du partage,  l’éducation connectée, l’hôtellerie digitalisée, la formation virtuelle ou la mobilité des soins de santé.

 

 

 

Limiter les dégâts et les pertes
Privée de sa rente touristique qui finance l’entretien du patrimoine et empêtrée dans une crise économique sans précédent, l’Egypte s’efforce de sauver ses trésors. Le ministère des Antiquités est financé, en partie, par les billets d’entrée dans les musées et sites historiques, donc par les touristes. «Depuis janvier 2011, nos recettes ont chuté. Ceci a affecté l’état des monuments égyptiens», a expliqué à l’AFP, le ministre des Antiquités, Khaled el-Enany.

Liliane Mokbel

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