Avant-dernier concert du Festival international de Baalbeck, la chanteuse égyptienne Sherine Abdel-Wahab a envoûté son public, le vendredi 26 août.
Durant plus de deux heures environ, Sherine Abdel-Wahab a emporté le public du Festival de Baalbeck au cœur d’une soirée pétrie de notes orientales d’hier et d’aujourd’hui, portées par une voix qui a tenu en haleine son audience. Entourée d’un orchestre de plus d’une vingtaine de musiciens, la chanteuse égyptienne a d’emblée montré sa joie et son bonheur d’être sur cette scène illustre, sur les marches du temple de Bacchus, là où il y a environ cinq décennies s’était présentée Oum Koulthoum. Sherine Abdel-Wahab est en effet la deuxième Egyptienne à enjamber musicalement ces ruines après celle qu’on appelle l’Astre de l’Orient.
A l’aise avec son public, dialoguant avec lui, racontant des anecdotes, partageant ses sentiments ou lui demandant d’entonner un refrain ou de l’aider, Sherine Abdel-Wahab nous a offert une kyrielle de chansons tirées de son propre répertoire, Ah minnak ya anani, Jerh tani, Kount btehlam… Mais elle a également chanté Oum Koulthoum, Warda el-Jazaïria, Sabah, Feyrouz… Et le public libanais n’a cessé d’applaudir, sous le charme d’une grande dame de la chanson arabe.