Magazine Le Mensuel

Nº 3049 du vendredi 15 avril 2016

Supplément

ESA. Des programmes toujours innovants

L’Ecole supérieure des affaires (ESA) ambitionne de devenir la première business school dans la région. Tous les espoirs sont permis puisqu’elle ne lésine pas sur les moyens à mettre en œuvre et les outils à utiliser. Son point fort: sa promiscuité avec les entreprises.

L’ESA développe, en continu, ses programmes en fonction des problématiques auxquelles font face les cadres supérieurs dans les entreprises libanaises. Des groupes de réflexion travaillent régulièrement sur cet objectif et regroupent ainsi des administrateurs de l’Ecole supérieure des affaires et des entreprises du secteur privé.
 

Une marche vers l’excellence
Le but ultime de l’ESA est de former, a priori, des dirigeants et des cadres supérieurs capables de diriger des Libanais et des Arabes et non des Européens, des Américains ou des Albanais. Il est évident que d’une région à l’autre, ce sont la culture et les valeurs qui changent. En un mot comme en mille, l’ESA cherche à adapter complètement ses programmes à la culture libanaise et à celle des pays du Moyen-Orient dans le respect des standards internationaux. Il y a un style de leadership particulier à développer dans cette région du monde. Laissons les autres parler pour nous, comme dit l’adage: «L’ESA est la première grande école de commerce de la région à obtenir une accréditation de l’AMBA (2014) et ses étudiants en AMBA sont aujourd’hui à moitié non résidants», déclare Stéphane Attali, directeur général de l’ESA, qui ajoute que le coût des formations est accessible d’autant que celle-ci a un accord avec la MEA sur des tarifs plats qui coïncident avec les allers-retours de ses étudiants non résidants. Avant de s’engager, l’étudiant non résidant saura combien lui coûtera sa formation au Liban.

 

Entrepreneuriat
Le fil conducteur de tous les programmes proposés par l’ESA est l’entrepreneuriat dans le sens où un cadre dirigeant doit faire preuve de deux atouts majeurs: l’innovation et la différenciation. A cette caractéristique vient s’ajouter celle de l’introduction dans toutes les formations du digital, «véritable révolution». Le digital a transformé les business models de toutes les firmes et l’approche du marché. Il impose une nouvelle configuration aux relations commerciales qui se concrétisent par une liaison directe entre l’entreprise et le client. Parallèlement, des programmes entiers de formation sont prodigués en anglais comme celui de l’EMBA, alors que d’autres ont été maintenus en français. Ceci dit, les étudiants qui choisissent les formations en anglais prennent des cours de langue française, mais ne sont pas obligés de passer un diplôme. «La face cachée de l’imposition du français est tout simplement que l’intégration et la progression au sein d’une multinationale ou même d’une petite entreprise d’un Libanais ou d’un ressortissant arabe dépendent, en grande partie, de sa possession des trois langues: à savoir l’arabe (sa langue maternelle), l’anglais et le français», insiste Stéphane Attali, qui confie, par ailleurs, que ces qualifications seront rarement relatées dans les critères objectifs de recrutement mais, dans la réalité, elles feront la différence. En termes plus clairs, la connaissance des trois langues additionnées à une formation diplômante de l’ESA fera de l’étudiant un candidat à l’international.

 

Formation sur mesure
La promiscuité de l’ESA avec son réseau d’anciens diplômés, devenus des dirigeants d’entreprises (3 500 jusqu’à ce jour), lui a donné un positionnement privilégié par rapport aux autres institutions universitaires. Ainsi, l’ESA a pu créer des «Corporate University» dont les formations satisfont les besoins spécifiques d’une entreprise déterminée (ce fut le cas à titre indicatif avec le groupe libanais Chalhoub). A ces formations, sur mesure, sont venus se greffer, en continu, des programmes exécutifs complémentaires ouverts au public. D’une manière plus générale, les formations à l’ESA sont grandement opérationnelles. Elles allient la théorie et la pratique. Les études au Liban sont ponctuées de parcours d’expériences pratiques à l’étranger. «C’est l’ADN de nos programmes», conclut Stéphane Attali.

 

Liliane Mokbel

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