Où en est le dialogue entre le Hezb et le Futur?
Le dialogue se poursuit sur deux points principaux fixés dès le début: réduire la tension et la présidentielle. Tout le monde peut constater l’amélioration de la situation sécuritaire et les mesures prises, d’autant que la tenue de la première réunion du dialogue a eu déjà un impact positif sur la question. Impact dont les effets durent depuis. Pour la présidentielle, elle enregistre un certain progrès même s’il n’y a pas de grandes étapes franchies.
Les derniers événements régionaux et l’opposition sur des points de vue sur ce sujet ont-ils eu des répercussions sur le dialogue?
Non, pas de répercussions directes, car le dialogue est limité à deux points. On s’était écarté des anciens et nombreux différends. Il en a été de même pour les nouveaux. Et comme nous avons tenu à éviter le dossier syrien, les nouveaux dossiers ouverts sur la scène régionale ont été évités.
L’élection présidentielle est-elle encore loin?
Nous avons mis des critères à cette élection et c’est déjà un grand pas en avant. Il est clair que ni le 14 mars ni le 8 mars ne sont capables, chacun à part, de trancher dans un sens ou dans l’autre, faute de pouvoir assurer le quorum. Ce qui revient à dire que c’est le consensus qui prévaut. Mais malheureusement, il n’y a aucun signe que le règlement de la présidentielle soit proche. Toutefois, nous devons être prêts pour le cas où les circonstances sont propices pour ces élections.
Arlette Kassas