Magazine Le Mensuel

Nº 2990 du vendredi 27 février 2015

Dossier

Fransabank. Un engagement envers la société

Pionnier de la Responsabilité sociale des entreprises au Liban, le groupe Fransabank poursuit son engagement vis-à-vis de la communauté, année après année, conformément à la Charte du U.N. Global Compact. Les explications avec Dania Kassar, directrice de la division Marketing et Communication d’entreprise du groupe.
 

Véritable précurseur dans le domaine de la Responsabilité sociale des entreprises (RSE), le groupe Fransabank aura été le premier au Liban, selon Dania Kassar, à «saisir l’importance et à comprendre les quatre piliers de la Charte du U.N. Global Compact, référence en matière de responsabilité sociale». L’octroi de microcrédits s’affiche comme l’une des illustrations de la politique de RSE menée par la Fransabank. «A travers les microcrédits, explique Dania Kassar, nous luttons contre la pauvreté et permettons aux personnes qui en ont besoin de trouver un financement pour leur activité». Un coup de pouce qui leur permettra de rester sur leurs terres, dans leur région, mais aussi de subvenir aux besoins de la famille. Pour identifier les personnes qui correspondent à ce profil, la Fransabank s’appuie sur son réseau d’agences, bien sûr, mais aussi sur les «mokhtars», les maires. «Souvent, ces personnes sont réticentes à entrer dans une banque, c’est un monde qu’elles ne connaissent pas», justifie Dania Kassar. Au sein des agences, des employés spécialisés dans ce domaine les prennent en charge et les aident à concrétiser leur projet. Et ça marche, puisqu’entre 2013 et 2014, la banque a constaté une hausse de 41,3% des bénéficiaires de microcrédits. Des aides qui ont permis la création de 266 emplois à travers ces activités. Si les hommes constituent la majorité des bénéficiaires, avec 65%, les femmes ne sont pas en reste, puisqu’elles représentent 35% des détenteurs de microcrédits. «Nous ciblons aussi les jeunes pour qu’ils puissent être indépendants. Les microcrédits font boule de neige et, au fil des années, ces mini-entreprises deviennent des PME qui ne demandent qu’à grandir. Pour les encourager, la Fransabank a sélectionné l’an dernier 25 bénéficiaires de microcrédits, qui s’étaient distingués pour leur régularité de paiement, leurs bons rendements ou l’originalité de leur projet, pour leur remettre à chacun un chèque de 1000 dollars.
 

Implication du personnel
Véritable philosophie du groupe, la RSE se traduit aussi par l’implication de plus en plus importante du personnel de la Fransabank. En 2014, les employés se sont mobilisés pour l’opération Bouchons roulants de l’association arcenciel, qui a permis de collecter une tonne de plastique et, donc, un fauteuil roulant. La Fransabank en a financé un deuxième et ces deux équipements ont été offerts à des gens de la famille Fransabank. Toujours pour son staff, le groupe s’est associé à Yadouna, une ONG travaillant sur la prévention des maladies cardiovasculaires chez les femmes, pour offrir à son personnel féminin deux après-midi de conférences.
L’action de la Fransabank se traduit également sur le volet culturel. «Il est toujours nécessaire de soutenir les festivals ou les initiatives de la société civile qui font du bien et qui se débattent pour survivre sans l’aide de l’Etat», souligne Dania Kassar. Symbole de cette implication sur le plan culturel, l’exposition Jabal qui révèle chaque année son lot de talents et dont certains artistes exposent désormais dans des galeries internationales. Les festivals, que la Fransabank a toujours soutenus, ne sont pas oubliés, puisque, selon Dania Kassar, «ils contribuent au rayonnement et à l’image du Liban dans le monde». L’environnement constitue aussi une pierre essentielle de cet engagement. La Fransabank a ainsi financé des pousses de cèdres destinées à reboiser la région de Bécharré.
Fidèle à ses valeurs, la Fransabank poursuit son engagement envers la société. «Nous allons aujourd’hui chercher les projets, en nous impliquant directement, de façon à rester proches de notre communauté, d’une manière différente».

Jenny Saleh

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