Magazine Le Mensuel

Nº 2908 du vendredi 2 août 2013

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3 questions à Nadim Houry

Le rapport du Conseil libanais des droits de l’homme (CLDH) sorti il y a quelques jours, ne fait pas état de beaucoup de progrès concernant la question des droits de l’homme au Liban?
Malheureusement, il n’y a pas de progrès. On assiste peut-être à une amélioration de la prise de conscience des problèmes relatifs aux droits de l’homme, mais il y a une évolution très lente, que ce soit au niveau de la torture, de la violence domestique, des droits des employées de maison, ou des disparitions forcées.

Vous faites mention à la législation ou aux jugements et aux responsabilités?
Au niveau de la législation, il y a beaucoup de projets de loi, mais malheureusement, on y va lentement. Même pour engager les responsabilités, il n’y a pas d’enquête sérieuse ou transparente. Il n’y a pas de contrôle efficace concernant les droits de l’homme. Comme je le dis toujours, il y a des libertés garanties au Liban, mais il n’y a pas de droits sauvegardés et défendus par les institutions.

Pourtant, ces droits sont garantis par la Constitution et les lois…
Les législations concernées étaient bonnes il y a vingt ans, elles doivent être plus conformes à l’évolution du temps. Il y a des conventions internationales que le Liban devait signer et ratifier il y a plusieurs années, et il ne l’a pas encore fait. D’où le fait que le constat n’est pas très positif.

Arlette Kassas

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