Magazine Le Mensuel

Nº 3072 du vendredi 2 décembre 2016

Outre mer

TVA à Dubaï. Séminaire des businessmen libanais

A l’initiative du Conseil des hommes d’affaires libanais aux Emirats arabes unis et en partenariat avec Deloitte Proche-Orient, un séminaire sur la définition de la TVA et ses retombées sur les compagnies établies dans les pays du CCG a été organisé, à Dubaï, à la veille d’une introduction imminente de ce nouveau système fiscal dans cette région du monde. Charles Jeha, président du Conseil des hommes d’affaires libanais aux EAU, a insisté sur l’importance d’un tel séminaire qui contribuerait à assurer une transition en douceur des sociétés vers le système fiscal de la TVA, d’autant que les EAU seront les premiers émirats du Golfe à introduire cette taxe au taux de 5%, au 1er janvier 2018.
Les débats se sont concentrés sur les avantages des taxes indirectes, d’une manière générale, et celles de la TVA, en particulier, quant à l’économie au niveau national et aux agents du secteur privé. Il a également été question du calendrier-programme de l’application de la TVA dans les pays du Golfe et les mécanismes à mettre en œuvre par les sociétés liées à la nouvelle fiscalité. «Le séminaire est un signe concret de la volonté des expatriés libanais à maintenir des liens forts avec la population autochtone, ainsi qu’avec les autorités officielles en place et à se conformer au cadre réglementaire en vigueur», a encore déclaré Charles Jeha.     

Mohamad Fakih
Meilleur homme d’affaires au Canada

En présence du ministre canadien du Commerce de Toronto, Mohamad Fakih, émigré canadien d’origine libanaise, a été consacré meilleur homme d’affaires 2016, vu ses réussites dans le monde des affaires et du commerce. Devant un parterre élitiste de Toronto, il a reçu le prix d’excellence dans les affaires. Self-made man,
M. Fakih est président et P.-D.G. de la compagnie Paramount Fine Foods. Dans son mot de circonstance, il a affirmé: «Le monde appartient aux courageux et ambitieux (…), à ceux qui sont déterminés à réaliser de grandes choses». Il a ajouté: «Paramount Fine Foods est une petite compagnie canadienne qui souhaite grandir sur un plan mondial et prouver (…) qu’une petite société nationale canadienne est en mesure de concurrencer ses paires partout dans le monde». En 2007, M. Fakih a ouvert son 1er restaurant à Mississauga (est de Toronto), après avoir racheté un restaurant libanais en faillite. Présente dans 30 villes canadiennes et projetant, d’ici début 2017, d’inaugurer une soixante de restaurants dans le monde, la compagnie est réputée pour sa viande grillée, son fattouche, ses manakich, falafel et knéfé et l’aménagement intérieur distingué de ses restaurants.

Investissements
La diaspora s’interroge
Antoine Menassa, président de la commission économique de l’ULCM, s’est interrogé sur ce que fait l’Etat libanais pour encourager la diaspora à investir dans la mère patrie, au lieu de se contenter de procéder à des virements à l’intention des familles restées au pays. «Certes, ces fonds sont importants pour dynamiser la consommation interne, mais ils ne sont pas suffisants pour doper la croissance économique», a-t-il dit, ajoutant: «Les investissements directs restent les plus importants». M. Menassa s’est référé à une lettre que lui a adressée un émigré libanais de la 4e génération à Mexico, Claude Geitani. Celui-ci a énuméré les difficultés et le manque de transparence au niveau des relations entre les citoyens et les administrations publiques, le poussant à revenir sur sa décision d’obtenir une licence pour s’installer professionnellement à son compte au Liban. Antoine Menassa a rappelé que la diaspora travaille dur à l’étranger et n’investirait pas au Liban mue par un sentiment de nostalgie, mais à la suite de réformes sérieuses.

Liliane Mokbel

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