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Confidences Liban

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Le souffleur Michel Samaha

L’ex-ministre Michel Samaha était à Paris en même temps que le patriarche maronite Mar Béchara Boutros Raï, signale un membre de l’opposition. Samaha, dit-il, est bien introduit dans l’administration du président Nicolas Sarkozy, où il compte plusieurs amis et connaissances, dont le dernier émissaire français dans la région, Jean Claude Cousseran, et le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, qui occupait le poste de secrétaire général de l’Elysée. Le politique de l’opposition a accusé Michel Samaha d’être derrière les positions prises par Mgr Raï à Paris.

 

 


 

Ministres exaspérants

 

Les déclarations du général Michel Aoun, de ses ministres et députés, notamment lors du débat sur le plan de l’électricité présenté par le ministre Gebran Bassil, ont exaspéré les leaders du mouvement Amal. Dans le cadre de la dernière séance ministérielle, au cours de laquelle le plan a été adopté avec les amendements proposés par le Premier ministre Mikati, une chaude altercation verbale a opposé Bassil à son collègue Ali Hassan Khalil. Il a fallu que le président Mikati intervienne pour calmer les esprits, après que Bassil a ramassé ses documents s’apprêtant à quitter les

 

 

 

 
lieux, suivi des ministres du Bloc du Changement et de la Réforme qui ont voulu marquer leur solidarité avec leur collègue. Le président Michel Sleiman a dû intercéder pour remettre les pendules à l’heure.

 


 

Questions et décisions à Bkerké

Un évêque présent à la réunion du Conseil des évêques, qui s’est tenue à la fin du mois passé, dévoile que le débat à huis-clos s’est prolongé pendant 4 heures. Il indique que l’ambiance était positive. Les évêques ont pu poser plusieurs questions au patriarche Raï, au sujet de ses déclarations, et il n’a pas hésité à clarifier sa position, alors que l’ex-patriarche Nasrallah Sfeir est demeuré silencieux. L’un des présents a soulevé la question de la participation de sept évêques à la messe des martyrs des Forces libanaise à Jounié, considérant qu’un tel comportement n’était pas sans conséquence. Ainsi, a-t-on finalement décidé que désormais, à des occasions politiques similaires, on se contentera de la présence d’un seul représentant de l’Eglise maronite.

 

 

 

Pour ce qui est du communiqué final, une équipe de prélats a tenu à y apporter des amendements, afin d’annuler les paragraphes à caractère politique, préférant que les documents émanant de Bkerké s’inscrivent dans un cadre national impartial. 


 

Le bon exemple égyptien

Des visiteurs de retour du Caire révèlent avoir été interpellés par les développements en Egypte. Les préparatifs pour l’organisation d’élections législatives puis présidentielles vont bon train, deux principaux candidats à la présidence sont en lice: le général Omar Sleiman et l’ex-secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa. Du côté des Coptes, les mêmes personnes ont remarqué qu’ils sont unifiés autour de leur leadership spirituel et politique et qu’ils constituent, avec les autres chrétiens, une sorte de puissant «bloc électoral» qui a son poids. Un politique s’interroge: qu’est-ce qui empêche les chrétiens du

 

 

 

Liban de s’unir pour former à travers un bloc unifié un bloc électoral, avec lequel tout le monde devra compter?
 


 

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