Irak
L’équilibre budgétaire tributaire du pétrole
Citigroup a souligné que le budget de l’Irak est particulièrement vulnérable en comparaison des autres pays exportateurs de pétrole à un choc pétrolier qui se traduirait par un recul du prix de cette matière. Citigroup a estimé qu’une baisse de prix de 10 dollars par baril sur le marché international conduirait à une détérioration de l’équilibre budgétaire de l’Irak équivalent à 9% du PIB. Il s’agirait de la modification de l’équilibre la plus aiguë, compte tenu que les autres pays de la région enregistreraient un déséquilibre budgétaire entre 3% et 4% du PIB.
Abu Dhabi
Excédent primaire de 2,8% du PIB
Merrill Lynch a prévu un excédent primaire du budget de l’émirat d’Abu Dhabi équivalent à 2,8% du PIB en 2012, comparé à un déficit de 4,1% du PIB en 2011. Cet excédent primaire constitue le premier surplus depuis 2008 mais le plus faible depuis 2004. Merrill Lynch a souligné que le support exceptionnel accordé en 2009 à Dubaï, que se soit à ses banques et/ou à ses entités étatiques, a conduit Abu Dhabi à enregistrer un déficit budgétaire de 21,8% du PIB, le creusement budgétaire le plus large depuis au moins 1980. Ce déficit s’est rétréci en 2010 à 10,8% du PIB et à 4,1% du PIB en 2011.
Koweït
Les avoirs des banques progressent de 6%
Les chiffres publiés par la Banque centrale du Koweït ont montré que le total des avoirs des banques opérant dans l’émirat a atteint 46,7 milliards de dinars koweïtiens à fin août 2012, soit une hausse de 6% depuis fin 2011 et une croissance de 9,9% sur un an. Les prêts au secteur privé ont enregistré une progression de 1% sur un mois et 5,5% sur un an à fin août 2012. La croissance des crédits est principalement dopée par les crédits personnels et des compagnies. Parallèlement, la Banque centrale du Koweït a réduit son taux d’escompte de 50 points de base à 2%, constituant la première révision à la baisse depuis février 2010 et par conséquent conduisant les taux d’intérêt créditeurs à leur plus bas niveau depuis plus de dix ans.