Magazine Le Mensuel

Nº 2867 du vendredi 19 octobre 2012

Santé

Infos santé

L’exposition prénatale à la pollution
Risque de carence en vitamine D

La pollution affecterait l’apport des futures mères et leur futur enfant en vitamine D, surtout en fin de grossesse. Cette exposition à un niveau élevé de pollution est directement reliée aux risques de développement de l’asthme et d’allergies chez l’enfant. Une recherche récente démontre l’impact de cette carence sur le développement de maladies, plus tard dans la vie de l’enfant. Les femmes enceintes devront donc prendre plus de précautions lors du dernier trimestre de grossesse.

 

 

 

De bonnes nuits de sommeil
Pour perdre du poids

Les rythmes de sommeil devraient être pris en compte dans le cadre d’un régime pour aider les personnes obèses à perdre du poids, au même titre que l’exercice physique. De nombreuses preuves montrent que le manque de sommeil contribue à l’augmentation de l’obésité dans certains pays. Parmi les études analysées, les scientifiques ont fait référence à celle au cours de laquelle on imposa des nuits de sommeil de cinq heures trente minutes ou de huit heures trente minutes à des sujets pendant quatorze jours. Les chercheurs ont réduit l’apport calorique des sujets de 680 calories pour réaliser leur étude. Ils ont constaté que les personnes qui ne dormaient que pendant cinq heures trente minutes par nuit ont perdu en moyenne 55% de moins de graisse corporelle que les personnes qui dormaient plus longtemps pendant cette période.

 

 

Les accros aux réseaux sociaux
Peu actifs

Plus on passe de temps sur les réseaux sociaux, moins on est actif physiquement. Des chercheurs ont demandé à 350 étudiants de remplir un formulaire en ligne sur leur activité sur les médias sociaux et sur leur activité sportive. La plupart des étudiants rapportaient rester en moyenne une heure par jour sur les réseaux sociaux. Un peu plus de la moitié des étudiants se considéraient comme modérément actifs, un tiers très actifs et 12,7% reconnaissaient avoir un niveau bas d’activité physique. De plus, 25% des étudiants qui ont pris part à l’étude pratiquaient un sport d’équipe. Les chercheurs ont noté que plus les étudiants passaient de temps sur les réseaux sociaux, moins ils faisaient de sport.

 

Le yogourt
Nouvelle arme contre l’hypertension

Une équipe de chercheurs révèle que consommer du yogourt régulièrement aiderait à abaisser la pression artérielle. Le yogourt aurait aussi des bienfaits sur l’ostéoporose et les maladies cardiovasculaires, mais aussi des impacts très positifs sur l’hypertension. Rappelons que les personnes qui souffrent d’hypertension sont trois fois plus à risque d’avoir une maladie cardiovasculaire ou de faire un infarctus. Le calcium assouplit les vaisseaux sanguins et permet donc de conserver une pression normale.

 

 

 

 

 

 

Le pain
Pas mauvais pour la santé

Manger du pain ne vous fera pas prendre plus de poids. Certaines personnes croient que consommer du pain fait prendre du poids ou cause des troubles de santé comme des ballonnements, de la fatigue ou des douleurs abdominales. Pourtant, des nutritionnistes tentent de préciser que le pain est la base de l’alimentation. Il contient d’importants vitamines et minéraux essentiels. Chaque tranche de pain contient des éléments nutritifs essentiels et ces révélations viennent contredire les mauvaises croyances sur le pain. Le pain ne devrait donc pas être un aliment à éviter, mais devrait faire partie intégrante de notre régime alimentaire selon les nutritionnistes.

 

Le venin du serpent
Des vertus thérapeutiques?

Les serpents sont capables de recycler en des molécules vertueuses le venin dont la nocivité présente des caractéristiques similaires à celles de nombreuses maladies, dont le cancer et le diabète. Le venin s’attaque souvent aux mêmes mécanismes de défense de l’organisme que les maladies humaines. Comprendre la métamorphose du venin aiderait probablement les chercheurs à mettre au point de nouveaux traitements pharmacologiques.

NADA JUREIDINI
 

 

 


 


Journée de la santé mentale
La dépression: une crise mondiale

Selon l’Organisation mondiale de la santé, environ 5% de la population souffrent de dépression au cours d’une année. Bien qu’il existe des traitements efficaces pour soigner la dépression, l’accès au traitement est un problème puisque dans certains pays, moins de 10% de personnes qui en ont besoin, bénéficient d’un tel traitement. Le point sur les thérapies recommandées à l’occasion de la journée de la santé mentale célébrée le 10 octobre dernier.

Les symptômes et les facteurs de la dépression
La dépression est un trouble mental courant qui se caractérise par une tristesse, une perte d’intérêt ou de plaisir, des sentiments de culpabilité ou de dévalorisation de soi, un sommeil ou un appétit perturbé, une certaine fatigue et des problèmes de concentration. La dépression résulte d’une interaction complexe entre des facteurs sociaux, psychologiques et biologiques.

La prise en charge
Pour prendre en charge une dépression modérée ou sévère, il est recommandé selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), d’associer un soutien psychosocial de base à des antidépresseurs ou à une psychothérapie. Les traitements psychosociaux sont performants et devraient être prescrits en première intention pour soigner la dépression légère. Les médicaments et les traitements psychologiques sont efficaces en cas de dépression modérée ou sévère.

Les antidépresseurs
Les antidépresseurs peuvent être appropriés pour traiter une dépression modérée ou sévère, mais ne s’imposent pas comme le traitement de première intention pour les cas de dépression légère. Ils ne devraient pas servir à traiter la dépression chez l’enfant et ne constituent pas le traitement de première intention pour les adolescents, auxquels ils devraient être prescrits avec prudence. Selon une analyse publiée, les antidépresseurs ont peu d’efficacité dans les cas de dépression légère ou modérée.

La thérapie cognitivo-comportementale
Cette thérapie est basée sur l’observation du lien entre les pensées, les émotions et des comportements. La première vague de cette thérapie était surtout centrée sur l’aspect comportemental tel que l’acquisition de nouvelles habiletés, habitudes, compréhensions des facteurs qui influencent le comportement. La deuxième vague était davantage centrée sur l’aspect cognitif. L’accent était mis sur la prise de conscience des liens entre pensées et émotions avec l’objectif de modifier les pensées dysfonctionnelles afin d’améliorer l’état émotif ou l’adaptation. La troisième vague intègre des apports de l’approche de la pleine conscience telle que la thérapie d’acceptation et d’engagement ou celle de réduction du stress.

La thérapie interpersonnelle
Il s’agit d’une approche brève pour le traitement de la dépression. Elle est basée sur la notion que les problèmes interpersonnels contribuent aux problèmes psychologiques dont la dépression. Elle est centrée sur le présent. Les thérapeutes prennent une position active, guidant les séances afin de maintenir l’attention sur des domaines de problèmes interpersonnels. Le deuil non résolu, les transitions de rôle, les conflits de rôle ou les déficits interpersonnels.

La thérapie de résolution de problème
Elle vise à aider la personne à mieux faire face aux expériences stressantes de la vie et à les prévenir. Elle est basée sur l’hypothèse qu’une part importante de ce qui est considéré comme des psychopathologies résulte de l’inefficacité ou de l’inadaptation des comportements adoptés pour faire face au stress et aux difficultés. Comment une personne fait face à de telles situations détermine, en partie la mesure dans laquelle elle risque de connaître des psychopathologies de longue durée et des problèmes comportementaux comme la dépression, l’anxiété généralisée, la colère ou les difficultés relationnelles.

 

NADA JUREIDINI

Les principaux faits
La dépression est un trouble mental courant qui touche mondialement plus de 350 millions de personnes. Elle est la première cause d’incapacité dans le monde et contribue fortement à la charge mondiale de la maladie. Les femmes sont plus atteintes que les hommes. Dans le pire des cas, la dépression peut conduire au suicide. Il existe cependant des traitements efficaces pour la combattre.

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