A l’occasion de l’anniversaire du Parti communiste, où vous situez-vous aujourd’hui?
Le Parti communiste était, est, et sera toujours pour l’intérêt du pays, en accord avec son principe: «Un pays libre et un peuple heureux». Nous œuvrons sans cesse dans ce but et pour nous l’intérêt supérieur du pays est dans le changement de son régime communautaire, d’autant que ce régime a prouvé et prouve encore qu’il a contribué à la guerre civile que le pays a vécue. Notre conviction est que la sauvegarde de la paix civile dépend largement de ce changement.
Peut-on dire du Parti communiste qu’il est neutre?
Non, c’est un parti indépendant. Il a ses convictions et ses principes. Quand il s’agit de la résistance contre l’ennemi, il n’est pas neutre. Quand il s’agit de refuser tout mandat, le parti n’est pas neutre. Quand il s’agit des revendications sociales, il n’est pas neutre. Mais pour nous, l’intérêt du Liban est loin des préoccupations des deux camps du 8 et du 14 mars. Nous ne sommes pas neutres en ce qui concerne les causes nationales.
Quel est votre programme pour l’avenir?
Poursuivre la lutte pour garantir les revendications sociales, poursuivre notre but pour un dialogue qui conduit à la formation d’une force de pression populaire pour combattre le régime confessionnel, tout en partant d’une loi électorale qui dépasse le cadre confessionnel. Dans le contexte régional actuel, nous avons peur pour l’entité libanaise et nous travaillons à la sauvegarde du pays.
Arlette Kassas