Magazine Le Mensuel

Nº 2873 du vendredi 30 novembre 2012

Carnet Mondain

Réception au Grand sérail. L’Italie célèbre l’Indépendance libanaise

Réception au Grand sérail.
L’Italie célèbre l’Indépendance libanaise

L’ambassade d’Italie au Liban a organisé, pour la dixième année consécutive, un concert pour célébrer la fête de l’Indépendance libanaise, et ce, sous le haut patronage du Premier ministre, Najib Mikati, représenté pour l’occasion par Nicolas Nahas, ministre de l’Economie. La cérémonie a eu lieu en présence de Giuseppe Morabito, ambassadeur d’Italie à Beyrouth, de Hassan Diab, ministre de l’Education, Chakib Cortbaoui, ministre de la Justice, du nonce apostolique, Mgr Gabriele Caccia, ainsi que de députés, de chefs de missions diplomatiques et de quelque 700 personnes venues célébrer cette commémoration nationale. En ce 22 novembre, le Grand sérail a accueilli les musiciens italiens Mauro Maur, trompettiste, et Françoise de Clossey, pianiste, en couple au travail et dans la vie. Ils ont été accompagnés par la chorale de l’Université antonine sous la direction du RP Toufik Maatouk.

 


 

Le déjeuner d’Anta Akhi
A l’image de Jésus-Christ

Anta Akhi a offert un superbe déjeuner-jeu auquel ont participé de nombreuses femmes. A cette occasion, ces dernières ont savouré un délicieux repas et gagné de nombreux lots grâce à la tombola organisée par l’association. Des tables de jeux étaient mises à la disposition de celles qui le désiraient. De magnifiques arrangements de Noël étaient également proposés. Les gains ont été mis dans leur intégralité dans les caisses d’Anta Akhi qui est, selon ses responsables, «un projet pour handicapés, mais aussi et principalement un projet ecclésial qui permet à tout homme de vivre comme fils du Père, à l’image de Jésus, où qu’il soit, quels que soient son état, sa responsabilité, son statut, pour un vivre ensemble dans la joie, la paix, par l’amour en frères».

Danièle Gergès

 


 

Le Front de la liberté
fête l’Indépendance

Pour fêter l’Indépendance du Liban, le Front de la liberté a reçu autour d’un dîner offert au K-Room de Kaslik ses très nombreux partisans et amis, ainsi que des personnalités politiques et médiatiques. Un documentaire photographique représentant les différentes étapes que le Front a traversées a été diffusé suivi de l’allocution de son président, Dr Fouad Abou Nader.
«Ce soir est marqué par un événement douloureux, dit l’hôte, car il s’agit de la date de l’assassinat du ministre Pierre Gemayel qui a représenté pour beaucoup la volonté de renouveau du parti Kataëb et de la scène politique chrétienne. On peut dire que cet assassinat était un message adressé aux chrétiens pour les prévenir qu’il leur était interdit de vivre un nouvel espoir. Notre réponse est que le désespoir n’est pas permis et que l’espoir ne meurt pas dans le cœur des chrétiens. Nous saluons le souvenir de Pierre Gemayel et de Samir Chartouni à cette triste occasion».
Il a ensuite rappelé les camarades disparus trop tôt en les citant et en leur promettant que ce qu’ils ont semé ne se perdra pas.
Après avoir développé un programme en plusieurs points, le Dr Abou Nader a appelé à la formation d’un conseil national chrétien en partant de Bkerké et avec le parrainage du patriarche et du président de la République pour construire une vision stratégique permettant aux chrétiens d’avoir un rôle naturel et historique au Liban et en Orient.

 


 

Peintre et sculpteur: Raffi Yedalian ,un artiste fascinant
Peintre et sculpteur, Raffi Yedalian est un artiste complet. Il a exposé ses œuvres à la galerie Pièce unique à Saïfi Village et les amateurs comme les profanes ont été fascinés par ces regards noirs qu’il saisit et reproduit. Des regards noirs à l’expression accusatrice et les regards vides «de ceux qui ne voient pas ou qui ne veulent pas voir», dit l’artiste libano-arménien de 39 ans qui les a reproduits. Telle est la performance de Raffi Yedalian dont les œuvres accrochent l’intérêt même des novices qui n’y comprennent pas grand-chose. Le peintre raconte ses mémoires à travers ses œuvres. Ses toiles intriguent par leur facture particulière, même si on est profane en la matière. Peintre et sculpteur, il utilise avec beaucoup d’art et de finesse ces deux formes comme moyens d’expression et pour faire partager ses émotions. Ses œuvres font partie de la collection du Musée de génocide arménien en Arménie et de la collection de Pape Benoît XVI au Vatican.On lui doit également le monument en bronze à l’effigie de Hagop Meghabard, l’homme qui a imprimé le premier livre en arménien en 1512. Monument qui se trouve à Bzoummar et que Benoît XVI a béni et inauguré à l’occasion de sa visite au Liban.

 

 

 

 

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