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Des informations en provenance de sources syriennes font état d’une progression de l’idéologie fondamentaliste dans le Mohafazat de Koneitra du Golan syrien, attenant à la région de Chebaa-Hasbaya au Liban-Sud. Des bandes armées syriennes présentes dans cette zone n’hésitent pas à agresser les résidents appartenant aux minorités religieuses, dont les orthodoxes, les Druzes et les alaouites, ainsi que des familles circassiennes. Israël livrerait des armes à ces groupes extrémistes, sans que les Forces de l’ONU déployées le long de la ligne du cessez-le-feu, dans le Golan occupé, ne réagissent. Les mêmes sources estiment que la région que couvre la résolution 1701 au Liban, pourrait être influencée par la situation qui prévaut au sud-ouest de la Syrie, surtout après la découverte de la couverture qu’Israël assure à ces bandes armées dans cette zone. Le quotidien Yediot Aharonot avait publié le 22 janvier passé, cette déclaration du commandant de la brigade du Golan, le colonel Eric Hahn: «… De temps à autre, les rebelles prennent d’assaut les positions de l’armée régulière syrienne, tuent des soldats puis retournent à leurs bases. Les rebelles préfèrent se déplacer à pied le long de la frontière, tout près de la barrière de sécurité avec Israël. Mais les soldats syriens ne tirent pas sur eux, de peur de provoquer un affrontement avec l’armée israélienne. Ceci signifie que les rebelles -dont certains appartiennent aux mouvements djihadistes mondiaux- œuvrent sous couverture israélienne dans cette région».