Comptes bancaires
46,9% détenus par des Libanais
Selon la Banque mondiale, seuls 62% des adultes dans le monde étaient actifs dans le système financier en 2014 contre 50% en 2011. La région Mena a été classée en dernière position entre sept régions avec une proportion de 14% des adultes ayant un compte bancaire en 2014. Concernant le Liban, le taux de pénétration des adultes au système financier était de l’ordre de 46,9% en 2014, comparé à 37% en 2011. Ce taux est bien inférieur à la moyenne de comptes bancaires détenus par des adultes dans le monde, mais proche de celui de l’Amérique latine, des Caraïbes, de l’Europe et de l’Asie centrale, chacune de ces régions ayant un taux s’articulant autour de 51%. Toutefois, le taux de pénétration du système financier par les adultes au Liban est bien loin derrière les économies des pays de l’OCDE à revenu élevé. Néanmoins, le Liban a enregistré un meilleur score que celui du Proche-Orient, qui est de l’ordre de 14,2%.
Dette du gouvernement
Moody’s accorde un B2
Moody’s a accordé la notation B2 à la dette du gouvernement libanais, mais a maintenu la notation «négative» liée aux perspectives. La notation B2 de la dette publique reflète le soutien au crédit qui dérive de la résilience fiscale du gouvernement et de ses solides liquidités qui ont été préservées en dépit de la vacance à la première magistrature du pays. Ainsi, le secteur bancaire a maintenu une croissance de ses dépôts, alors que la Banque du Liban (BDL) a préservé des niveaux élevés de ses réserves en devises étrangères et la structure de la dette s’est améliorée avec le temps. Néanmoins, les perspectives négatives découlent du retard des autorités compétentes à amorcer une politique nationale visant à réduire le déficit budgétaire en prenant en considération les anciens budgets, à réformer les subventions et à créer de nouveaux revenus. En l’absence d’une telle politique nationale, la détérioration du déficit fiscal et la pression de la dette vont s’accélérer.