119 avions
Etihad a transporté 18,5 millions de passagers en 2016
Avec 18,5 millions de passagers en 2016, le transporteur a enregistré une croissance de +6% sur un an. Le trafic des passagers, mesuré par le revenu d’un passager par kilomètre (RPKM) a connu une augmentation de 8%, alors que la capacité mesurée par le nombre de sièges disponibles a augmenté de 9%. La moyenne du ratio capacité/demande s’est maintenue, elle, à 79%. En 2016, Etihad Airways a opéré plus de 109 000 vols réguliers de passagers, vers 112 destinations. De nouvelles destinations ont été ajoutées l’année dernière à son réseau dans le monde, à savoir Venise, Rabtet Sabiha Gokcen, en Turquie, ainsi que Melbourne, Perth, Shanghai, Johannesburg et Düsseldorf. Etihad agrandit encore sa flotte avec 12 avions livrés en 2017: 9 Boeing 787s, 2 A-380s et un A330-200. Au total, le transporteur dispose d’une flotte de 119 appareils.
2% de femmes
Peu de parité dans les pays du Golfe
Seulement 2% de femmes siègent aux conseils d’administration dans les pays du Golfe et seulement 17% occuperaient des positions exécutives au niveau des administrations d’entreprises aux Emirats arabes unis. L’étude, publiée par Association of Chartered Certified Accounts Middle-East (ACCA), relate que la majorité des professionnels de la finance sont convaincus que ce secteur devrait paver la voie à une meilleure égalité des chances entre hommes et femmes. 76% des personnes interrogées estiment qu’il y aura une hausse significative du nombre de femmes dans les 5 ans au sein des conseils d’administration et dans des postes exécutifs. 82% des individus sondés consentent que le secteur de la finance joue un rôle important dans la restructuration de la parité, dans le monde des affaires. Près de 48% estiment que le phénomène négatif de la discrimination entre les sexes prévaut au sein des entreprises de la région. Seulement 13% des femmes occupent un poste de Pdg contre 21% dans les pays développés.
Expo 2020
25 millions de visiteurs
Dubaï planifie cette année la cession de 45 contrats de construction, d’une valeur globale de 3 milliards de dollars, à des entreprises locales et étrangères en prévision de la tenue dans l’émirat de 2020 World Expo. Ce qui permettrait à Dubaï d’être sur la bonne voie en vue d’achever la plupart des infrastructures un an avant l’inauguration de l’exposition universelle. L’émirat a déjà consenti en 2016 des contrats de construction d’une valeur de 500 millions de dollars. Le développement du site de l’exposition, estimé à près de 6,8 milliards de dollars, est l’un des plus grands projets de l’histoire de Dubaï. Il devrait permettre la création de nouvelles circonscriptions au sud de l’émirat. Les dépenses seraient financées par une combinaison de fonds fournis par le gouvernement et des dettes soutenues par des agences de crédit à l’exportation affiliées à d’autres pays. HSBC a estimé à 18,3 milliards de dollars les dépenses globales, y compris celles du secteur privé. Dubaï World Expo 2020 devrait attirer pendant 6 mois près de 25 millions de visiteurs.
25,9 milliards $
Déficit budgétaire du Koweït et émission d’eurobonds
Le gouvernement koweitien prévoit un déficit budgétaire de l’ordre de 25,9 milliards de dollars au cours de la prochaine année fiscale qui débute le 1er avril prochain. Ce pronostic est établi sur la base d’une contribution de 10% des revenus du Fond souverain koweitien et d’une moyenne du prix/baril de pétrole à 45 dollars. Le prix du baril de pétrole avoisine ces temps-ci les 55 dollars. Les projections des dépenses représenteraient 19,9 milliards de dinars et les revenus 13,3 milliards de dinars. Le ministre koweitien des Finances a souligné que la procédure d’émission d’eurobonds est en cours mais qu’il n’était pas en mesure de déterminer un agenda précis concernant le début de l’opération de vente. Le gouvernement planifie une offre d’eurobonds d’une valeur de 9,8 milliards de dollars (3 milliards de dinars) dédiée aux investisseurs étrangers. National Bank of Kuwait et la société d’investissement KAMCO ont confirmé avoir été invités à participer à l’émission. Le déficit budgétaire est censé être couvert par les réserves du gouvernement, les bons du Trésor et les eurobonds.
19 branches
Arabian Centers en expansion continue
Le secteur de la vente au détail poursuit une croissance continue en termes d’augmentation du nombre de centres commerciaux et de l’approbation imminente de l’ouverture de salles de cinémas. C’est ce qu’a déclaré Khaled Al-Jasser, le Pdg d’Arabian Centers, qui serait aux premières loges de «la révolution». L’industrie du commerce de détail dans le royaume wahhabite a dénoté un important retard par rapport à l’Occident. Mais, depuis l’avènement du XXIème siècle, les «superstores» et les centres commerciaux ont remplacé graduellement l’épicerie de quartier. Au cœur de la croissance de ce créneau, on retrouve Arabian centers, le plus grand mall d’Arabie saoudite, dont les branches sont réparties dans 19 villes du royaume ayant une densité démographique importante.
Royal dutch Shell
Désinvestissement
Royal Dutch Shell (RDS) a vendu ses actions du champ gazier de Bongkot en Thaïlande à Kuwait Foreign Petroleum Exploration pour 900 millions de dollars. Il s’agit de la dernière démarche de la compagnie pour réduire ses dettes, à la suite de l’achat de son rival BDG Group à 70 milliards de dollars. depuis avril 2015, le désinvestissement de RDS s’est élevé à 8,7 milliards de dollars.
Pétrole
Hausse des prix
Selon les pronostics établis par la banque EFG Hermes, le baril de pétrole devrait côtoyer les 55$ en 2017 et 60$ en 2018, alors que pour l’instant, le prix est de 50$/baril. Ce qui laisse prévoir une hausse des revenus pétroliers des pays du GCC de 7%, à la fin 2017. Cette amélioration serait liée à la volonté de l’Arabie saoudite, du Koweït, des Emirats arabes unis et de la Russie de réduire leurs productions, conformément aux décisions de l’OPEC prises en novembre dernier.
Liliane Mokbel