Magazine Le Mensuel

Nº 3081 du vendredi 1er septembre 2017

Les chiffres

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Electricité: Les financements de la BM mis en veilleuse.
La Banque mondiale (BM), qui renouvelle chaque année ses promesses d’accorder au Liban un financement de 1,2 milliard $ à des projets de développement de l’infrastructure, attend que Beyrouth opte pour des projets efficients. La BM a proposé, en 1999, un plan pour régler le problème chronique de l’électricité. Alors que les fonds arabes l’auraient accueilli favorablement, les responsables libanais attendent de régler leurs désaccords. Quant à la Chine, elle avait proposé de financer et d’opérer une centrale électrique au Liban-Nord d’une capacité de production de 500 MW.

225 000
Les hommes politiques parlent de postes vacants dans l’administration publique. Ils laissent la presse évoquer un gonflement du nombre de fonctionnaires. Le Conseil de la fonction publique a répertorié 200 000 fonctionnaires fin 2013 et 225 000 début 2017. D’où vient cette augmentation, alors que le recrutement de fonctionnaires est gelé par le Conseil des ministres depuis une vingtaine d’années.

Pensions-retraite
Une bombe à retardement

Saad Azhari, P.D.G. de Blom Bank, a réitéré la nécessité de rationaliser les dépenses publiques et réduire la dette publique, tout en améliorant la collecte des impôts. Il a considéré que le plus important demeure la réforme du régime des pensions-retraite qui représente, selon lui, «une bombe à retardement».

Comptes d’épargne
Croissance de 8,6%

Les comptes d’épargne à terme en devises ont été les plus prisés tant par les résidents que les non-résidents. Ils ont enregistré une croissance de 8,6% à fin mars 2017 sur un an.

À quand les bilans audités?
Evoquant la transparence dans le secteur public, l’économiste Toufic Gaspard s’inter-roge pourquoi, contrairement à la loi, les établissements publics et autonomes affiliés à l’administration publique ne divulguent pas leurs bilans audités. L’expert mentionne, à titre indicatif, la Banque du Liban (BDL), qui ne publie pas ses pertes depuis 2002, l’EDL (Electricité du Liban), le Casino du Liban, la société Intra et la MEA (Middle East Airlines). Les trois derrières compagnies sont des sociétés privées de par la loi mais, dans la pratique, elles sont sous le contrôle de la BDL. 

Livre et devises
89,1% des dépôts

Les comptes d’épargne à terme ont accaparé une part de 89,1% des dépôts bancaires en livre et en devises étrangères, à fin mars 2017, contre 88,5% un an auparavant.

Déposants
69,2% à Beyrouth et banlieues

Beyrouth et ses banlieues ont attiré 69,2% des dépôts du secteur privé et 48,1% des déposants à fin mars 2017.   

80 milliards $
La dette publique ne serait pas de 120 milliards de dollars américains comme le prétendent certains experts, mais de près de 80 milliards $. Le calcul de 120 milliards $ prend en compte les dépôts des banques auprès de la Banque centrale du Liban (BDL). 

15 milliards $
Le portefeuille des crédits bancaires octroyés aux agents du secteur privé est composé de 15 milliards de dollars américains, dont les taux d’intérêt sont subventionnés par la Banque centrale du Liban (BDL).

 

Banques
40% des impôts des sociétés

Le secteur bancaire ne participe pas uniquement au financement du déficit public, mais contribue aussi aux revenus du Trésor. Les impôts, dont il s’acquitte, représentent 40% du total de ceux des sociétés et 28% de ceux sur les individus. Son ratio des revenus rapportés à la moyenne de ses avoirs, l’indice de profitabilité, est de 1%.

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