Magazine Le Mensuel

Nº 3083 du vendredi 3 novembre 2017

Spectacle

Stomp. Une incroyable symphonie de rythmes

Stomp, les princes du tempo, déferlent du 16 au 18 novembre sur la scène du Casino du Liban pour partager ce langage universel qu’est le rythme…

Depuis sa création par Luke Cresswell et Steve McNicholas en 1991, Stomp a joué plus de 20 000 fois et a été vu par 15 millions de spectateurs dans le monde. Point d’orgue de cette success-story, Stomp a même été l’un des événements de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Mélange magique et explosif de percussions, théâtre gestuel et comique visuel, les danseurs imposent sur scène une cadence effrénée avec les objets banals du quotidien, laissant le public bouche bée. Venus des quatre coins du globe, les Stompers sont sélectionnés en fonction de leur personnalité, chacun apportant sa touche personnelle au caractère de la troupe. Sur scène, ils transforment avec génie (et beaucoup d’humour) n’importe quel ustensile en véritable machine à rythmes. Tuyaux, seaux, bouées, poubelles, balais, éviers, boîtes d’allumettes, rien ne leur échappe! Les sons s’entremêlent, se percutent, se répondent pour faire de ce spectacle, mené tambour battant, une incroyable symphonie de rythmes.  

INVENTIVITé AU RENDEZ-VOUS
Les objets du quotidien qu’ils utilisent sont récupérés ou achetés en magasin. Des bonbonnes en plastique, remplies d’eau, de grains de riz ou de lentilles, sont secouées ou frappées avec une baguette. Des tuyaux d’arrosage sont prolongés d’un embout de cuivre et d’un entonnoir, puis utilisés comme trompettes ou cors. Un «verrophone» se voit composé de plusieurs tubes en verre de différentes longueurs que les musiciens frottent pour obtenir un son. Sans oublier des scies musicales, des cônes de signalisation routière, des ballons, des soufflets, des planches de bois…
En 1991, les créateurs de Stomp, le musicien Steve McNicholas et le percussionniste Luke Cresswell attendent de prendre leur avion dans un aéroport. A proximité des deux hommes, des balayeurs faisaient leur travail. Mais là où n’importe qui n’aurait entendu que le frottement agaçant des balais sur un carrelage, eux perçoivent de la musique. Ils décident aussitôt de s’en inspirer pour créer un spectacle musical basé sur des objets du quotidien. C’est ainsi que des balais mais aussi des poubelles, des couvercles, des casseroles ou encore des bidons de lait font leur entrée sur scène. Le résultat est là. Et le public aussi.

Natasha Metni

Related

Mafroukeh. Du théâtre au nom de la femme

Quelle famille de la compagnie Free-Vol. Au bénéfice d’associations caritatives

Georges Schéhadé, hors texte. L’Alba crée ses Etincelles

Laisser un commentaire


The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.