L’affluence des réfugiés syriens vers le marché du travail au Liban aurait pour effet premier d’entraîner le recul des salaires des locaux dans une proportion de 14%, alors que la part du PIB/ habitant baisserait de près de 12%. Même dans le cas de la baisse de l’affluence des Syriens, la valeur des salaires des Libanais serait affectée en raison de l’incertitude qui prévaut dans la région, notamment en Syrie, dans une proportion minimum de 8%. Ces résultats sont ceux d’une étude effectuée par simulation par l’Escwa.
Immobiliers
-30% de ventes aux étrangers
Les ventes immobilières aux étrangers ont régressé de plus de 30%, alors que la proportion globale de régression des ventes a représenté 19% jusqu’à fin juin en comparaison avec la même période un an auparavant. Le plus grand recul a été constaté à Beyrouth (-25%) sur la période prise en compte. Quant aux prêts bancaires destinés au secteur du bâtiment et de l’entrepreneuriat immobilier, ils se sont élevés à près de 13 114 milliards de livres libanaises à fin juin 2013, soit 27% du total des avances des banques aux différents secteurs économiques qui se sont
élevées à 75 943 milliards de livres ou
50,6 milliards de dollars. Cette
proportion élevée ne comprend pas les prêts logement octroyés aux individus et dont les taux d’intérêt sont subventionnés par la Banque centrale. Ceux-ci
représentent à eux seuls 1 1818,6
milliards de livres, soit près de 15,5%
du total des créances bancaires.